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Corpus des textes anonymes : de P à Z.

Un losange rouge signale les œuvres vernaculaires médiévales traduites au Moyen Âge ou à la Renaissance.

  1. Anonyme, Perlesvaus, voir James P. Carley, « John of Glastonbury and Borrowings from the Vernacular », Interstices. Studies in Middle English and Anglo-Latin Texts in Honour of A. G. Rigg, éd. Richard Firth Green et Linne R. Mooney, Toronto, Buffalo et London, University of Toronto Press, 2004, p. 55-73.
  2. Anonyme, Picatrix, compilation à laquelle le compilateur inconnu (un certain Biqratis ou Buqratis) aurait donné son nom : c’est un traité en arabe compilé en Espagne entre 1047 et 1051, puis traduit en castillan "de arabico in hispanicum" en 1256 sur l’ordre du roi Alfonso X de Castille. Cette version castillane fait ensuite l’objet d’une traduction latine, conservée dans de nombreux manuscrits assez tardifs (David Pingree ed., Picatrix, The Latin version of the Ghayat al-Hakim, Londres, 1986, 2 vol. [Studies of the Warburg Institute, 39]). [signalé par FFH].
  3. Anonyme, Pierre de Provence et la Belle Maguelonne, roman français dont l’un des manuscrits (Coburg, Landesbibliothek, 4 [anc. 5 IV 2]) comporte une traduction interlinéaire en latin (inédite) ; voir A. M. Babbi, dans La prima recenzione tedesca del Pierre de Provence et la Belle Maguelonne, dans Filologia romanza, filologia germanica : intersezioni e diffrazioni. Convegno internazionale, Verona, 3-5 aprile 1995, Verona, 1997, p. 437-448.
  4. Anonyme, Prick of Conscience, traduction en latin (réf. à compléter) [signalé par LB].
  5. Anonyme, Prophéties délivrées par Merlin à Vortigern, en vers bretons, traduites en latin par Geoffroy de Monmouth (v. 1100 - v. 1155), sous le titre de Prophetiae Merlini , ces prophéties sont ensuite intégrées dans ses Historia Regum Britanniae ( A. Griscom et R. E. Jones éd., The Historia Regum Britanniae of Geoffrey of Monmouth, Londres, 1929).).
  6. Anonyme, le réceptaire français souvent appelé Recettes enseignées au roy Philippe le Bel (plusieurs mss dont Paris, BnF, fr. 12323, fr. 2001 et École de Pharmacie I ; Berlin, Staatsbibl., Hamilton 407, f. 48v-77 + 204-228v ; Londres, BL, Sloane 3126, f. 11-24 ; Paris, BnF, lat. 6891, f. 113v-122) dont une partie du contenu est passée en latin dans les Experimenta attribués à Jean Pitart (né entre 1230 et 1236 ; mort après 1327-1328), le chirurgien de Philippe le Bel et de ses fils (A. Vernet, p. 240).
  7. Anonyme, Ricettario fiorentino  : Charles de L’Écluse, alias Carolus Clusius (1526-1609), traduit un réceptaire italien datant de 1550-1557 en latin, sous le titre Antidotarium, siue De exacta componendorum miscendorumque medicamentorum ratione libri tres, ... ex Graecorum, Arabum, & recentiorum medicorum scriptis maxima cura & diligentia collecti. Nunc verò primùm ex Italico sermone Latini facti ; cette traduction fait l’objet de deux éditions concurrentes, l’une à Lyon, apud Theobaldum Paganum, 1561, in-16 (tirée à 124 exemplaires), l’autre à Anvers, chez Christophe Plantin, 1561, in-8°. La traduction latine connaît une seconde édition : Antidotarium, siue De exacta componendorum miscendorumque ... Nunc verò primùm ex Italico sermone Latini facti. ... Eiusdem Carrionis scholia, quibus tum correctionum magna ex parte ratio redditur, tum loci obscuriores ... verò primùm Latina facta, & in epitomen contracta a Carolo Clusio Atrebate (1567). [signalé par FFH].
  8. Anonyme, Roman des Sept sages de Rome (1er quart du 13e siècle) : traduction latine anonyme du début du 14e siècle intitulée Historia septem sapientum Romae. Voir Patricia Cañizares Ferriz, Traducción y reescritura. Las versiones latinas del ciclo Siete sabios de Roma y sus traducciones castellanas, Valencia (Espagne), 2011, et ead., Traducción, reescritura y cambio de género : del "Roman des Sept sages de Rome" a la "Historia septem sapientum Romae", dans Traduire de vernaculaire en latin au Moyen Âge et à la Renaissance. Méthodes et finalités, Paris, 2013, p. 65-91 (Études et rencontres de l’École des Chartes, 42).
  9. Anonyme, Saint Alexis, le rythme latin « PATER DEUS INGENITE » en 348 octosyllabes rythmiques regroupés en 58 strophes de 6 vers (conservé dans deux manuscrits, Admont, Stiftsbibliothek, 664, datant de la fin du 11e siècle et Vatican, BAV, Palat. lat. 828, copié au début du 12e siècle) serait une adaptation latine abrégée de la chanson française. Voir éd. Erwin ASSMANN, Ein rythmisches Gedicht auf den heiligen Alexius, dans Ursula SCHEIL, éd., Festschrift Adolf Hofmeister, Halle-Saale, 1955, p. 31-38. L’origine du poème fait encore l’objet de controverse
  10. Anonyme, Sermon bilingue sur Jonas, éd. Guy De Poerck, Le sermon bilingue sur Jonas, dans Romanica Gandensia, 4 (1955), p. 31-66 et Revue de linguistique romane, 27 (1963), p. 9-12 (A. Vernet, p. 226).
  11. Anonyme, Till Eulenspiegel (l’original est attribué tantôt à Herman Bote [1460/65-1520/25], tantôt à Thomas Murner [1475-ca 1536], tantôt à Johannes Pauli [ca 1450-1530]). La version flamande publiée à Anvers par Michiel Hillen van Hoochstraten entre 1525 et 1546 sert de modèle à une traduction latine en vers jambiques (en 46 chants) le Triumphus humanae stultitiae, composé par Joannes Nemius (Utrecht, Herman van Borculo, 1558 ; 2e éd. s.l., s. n., 1563 ; 3e éd. Zutphen, Christoffer Lomeyer, 1641). Un texte allemand sert de modèle à une autre traduction en vers latins : celle d’Egidius Periander [= Gilles Omma] imprimée à Francfort en 1567. Voir : Peter Honegger, Ulenspiegel. Ein Beitrag zur Druckgeschichte und zur Verfasserfrage, Neumünster, Karl Wachholtz, 1973 ; Ulenspiegel, de sa vie de ses œuvres : édition critique du plus ancien Ulespiègle français du XVIe siècle, par Jelle Koopmans & Paul Verhuyck, Antwerpen, C. De Vries-Brouwers, 1988 ; Martin M. Winkler, Der lateinische Eulenspiegel des Ioannes Nemius : Text und Übersetzung, Kommentar und Untersuchungen, Tübingen, Max Niemeyer, 1995 (Frühe Neuzeit, 24) ; Peter Stotz, Der Schalk aus Braunschweig in die Toga gehüllt. Zu den Eulenspiegel-Dichtungen des Johannes Nemius (1558) und des Aegidius Periander (1567), dans : Till Eulenspiegel. Traduire l’original / Zurück zum Original, Alexander Schwarz éd., Lausanne, Centre de Traduction littéraire de Lausanne, 2013, p. 91-157. [signalé par FFH]
  12. Anonyme, Valentin et Orson : voir Nicolas Bérauld.
  13. Anonyme, Van den Vos Reynaerde, traduit en latin (en 1850 vers) par Baudouin le Jeune au 13e siècle sous le titre Reynardus Vulpes (Voir L. J. Engels, Van den Vos Reynaerde and « Reynardus vulpes » : a Middle Dutch source text and its Latin version, and vice versa, dans Media latinitas : a collection of essays to mark the occasion of the retirement of L. J. Engels, éd. R. I. A. Nip, H. van Dijk, E. M. C. van Houts et al., Turnhout, 1996, p. 1-28 [Instrumenta patristica et mediaevalia, 28]).
  14. Anonyme, Van on tallike letteren diemen neer heel oft gheen sins pronuncieren ofte wt spreken en mach in fransoys int lesen oft spreken, traité en flamand sur la phonétique du français, édité avec le Vocabulaire flamand-français de Noël de Berlaimont (Anvers, Jacob van Liesvelt, 1527) et traduit en latin sous le titre De perfecta lingua gallica lectione. Cette traduction latine anonyme est publiée dans le Vokabulaer in vier spraken duytsch, françois, latyn ende spaensch (Louvain, Bartholomé de Grave, 1551) et reprise dans le Dictionarium quatuor linguarum (Louvain, Bartholomé de Grave, 1556). [signalé par FFH].
  15. Anonyme, Vie du bienheureux Vital de Savigny, traduite en latin par Étienne de Fougères (mort en 1178) : « Haec enim, sicut romane scripta reperimus, latino eloquio fideliter transferentes, litteris evidentioribus tradidimus. » (Stefanus Fulgensis, Vita s. Vitalis Saviniacensis abbatis [§ 7], éd. E. P. Sauvage, dans Analecta Bollandiana, 1 (1882), p. 357-390).

 

 


Liste de brèves


Docta interpretatio in latinum sermonem

Docta interpretatio in latinum sermonem "Traductions savantes vers le latin" : colloque organisé à l’ ENSSIB les 22 et 23 novembre 2013


Parution récente

Vient de paraître :
Traduire de vernaculaire en latin au Moyen Age et à la Renaissance. Méthodes et finalités. Études réunies par Françoise Fery-Hue, Paris, École des Chartes, 2013, 342 pages (Études et rencontres de l’École des chartes, 42). ISBN 978-2-35723-035-4 - Prix France : 32€


The Medieval Translator 2013

Consacré à la traduction au sens le plus large, le récent colloque du Medieval Translator à Louvain du 8 au 12 juillet 2013 :
The Medieval Translator 2013 / The Cardiff Conference on the Theory and Practice of Translation in the Middle Ages
"Translation and Authority - Authorities in Translation"
fournit de nouvelles contributions sur les traductions de vernaculaire en latin et sur l’apprentissage des langues vernaculaires à l’aide du latin


Une publication récente

Nikolaus Thurn, Neulatein und Volkssprachen. Beispiele für die Rezeption neusprachlicher Literatur durch die lateinische Dichtung Europas im 15.-16. Jh., München, Wilhelm Fink, 510 p. (Humanistische Bibliothek, Texte und Abhandlungen, 61).