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Corpus des auteurs connus : noms commençant par G ou H.

Un losange rouge signale les œuvres vernaculaires médiévales traduites au Moyen Âge ou à la Renaissance.

 

  1. Gabriele Simeoni (1509-1575), Le Imprese heroiche et morali (Lyon, Guillaume Rouillé, 1559), associées aux Devises héroïques (Lyon, Jean de Tournes, 1551) de Claude Paradin (vers 1510-1573), sont traduites en latin sous le titre Heroica
    M. Claudii Paradini, Belliocensis canonici, et D. Gabrielis Symeonis
    Symbola, jam recens ex idiomate gallico in latinum, ad D. Carolum
    Baronem Berlemontanum et D. Philippum Mommorensium, D. de Hachicourt,...
    a Johanne Gubernatore patria Gediniense conversa
    (Anvers,
    Christophe Plantin, 1562, in-12 ; puis Anvers, J. Stelsius, 1563,
    in-12). Cette traduction latine est dédiée conjointement au baron
    Charles de Berlaimont (1510-1578) et au comte de Hornes Philippe II de
    Montmorency-Nivelle (1524/26-1568). Il existe une autre traduction
    latine de ces deux ouvrages : Symbola heroica M. Claudii Paradini,
    Belliocensis canonici, et D. Gabrielis Symeonis, Multo quam antea
    fidelius de Gallica lingua in Latinam conversa
    (Anvers, Christophe
    Plantin, 1567, in-16 ; Anvers, Christophe Plantin, 1569, in-16 ; Anvers,
    Christophe Plantin, 1583, in-12 ; Anvers, Christophe Plantin, 1593 ;
    Leyde, Christophorus Raphelengius, 1600). [signalé par FFH].
  2. Geoffrey Chaucer (1343-1400), Troilus and Criseyde : traduction latine anonyme, en vers, du premier livre sous le titre : Amorum Troili et Criseidae libri duo priores anglico-latini (Oxford, 1635) (Grant, p. 124).

  3. Geoffroy de Paris, Chronique métrique : traduction abrégée par Jean de Saint-Victor, dans son Memoriale historiarum pour les années 1312-1316 (cf. Armel Diverrès, La Chronique métrique attribuée à Geffroy de Paris, Strasbourg, Publications de la Faculté des lettres de l’Université de Strasbourg, 1957, p. 16.
  4. Geoffroy de Villehardouin (vers 1150-vers 1213), Conquête de Contantinople : le vénitien Paolo Rannusio (ou Ramusio) (1532-1600) commence en 1556 une adaptation latine De bello Constantinopolitano, qui amplifie le texte français, mais, soit, pour des raisons inconnues, il ne termine pas son travail, soit il ne le termine qu’en 1573. Cette traduction latine fait l’objet d’une traduction en italien par les soins de Girolamo Rannusio (1555-1611), le fils de Paolo, et est publiée sous le titre Della guerra di Constantinopoli per la restitutione degl’ imperatori Comneni fatta da’ sig. venetiani e francesi l’anno MCCIV. Libri sei di Paolo Rannusio Venetiano (Venise, Domenico Nicolini, 1604). Le texte latin de Paolo Rannusio semble n’avoir été publié qu’en 1609 : De bello Constantinopolitano et imperatoribus Comnensis (Venise, 1609) puis réédité par la suite : De bello Constantinopolitano et imperatoribus Comnensis... MCCIV. Editio altera. (Venise, M.A. Brogliolo, 1634). [signalé par Jean-François Maillard].
  5. Germain de Ganay (vers 1450-mort le 8 ou le 18 mars 1520) dédie sa description de l’Italie à son frère Jean de Ganay (1455 ca- 24 mai 1512), premier président au Parlement de Paris en 1505 et chancelier de France du 31 janvier 1508 à sa mort. Son ouvrage est traduit en latin par Jean Molinier (floruit 1501-1534) sous le titre : Iohannes de Molendino, Germani Ganaii Descriptionis Italiae (ms. Iena, ThULB, Ms. Bud. q. 58, p. 2-32 [xvie [1/4] s.] ; la dédicace à Jean de Ganay commence par "Nunquam ego, vir clarissime, ad te in tanto splendore ac sublimitate constitutum..." ; l’incipit du texte est : "Italia ab Italo rege appellationem sortita est ; eam Greci prius Hesperiam appellarunt summa predictorum omnium quattuor myriades ducenta triginta quinque milia ducatorum...") (voir Die Handschriften der Thüringer Universitäts- und Landesbibliothek Jena, Band II, beschrieben von Bettina Klein-Ilbeck und Joachim Ott, unter Mitarbeit von Gerhardt Powitz und Bernhard Tönnies, Harrassowitz Verlag, Wiesbaden, 2009, p. 137). [signalé par JPR].
  6. Giampietro Contarini, Historia delle cose successe dal principio della guerra mossa da Selim ottomano a’ Venetiani, fino al dì della gran giornata vittoriosa contra Turchi, descritta... da M. Gio. Pietro Contarini (Venise, F. Rampazetto, 1572), traduite en latin par Johann Nicolaus Stupan (1542-1621) sous le titre Joan. Petri Contareni,... Historiae de bello nuper Venetis a Selimo II, Turcarum imperatore, illato, liber unus, ex italico sermone in latinum conversus a Joan. Nicolao Stupano (Bâle, P. Perna, 1573) [signalé par FFH].
  7. Gilles Corrozet (1510-1568), Hécatomgraphie, c’est à dire les descriptions de cent figures et hystoires, contenantes plusieurs appophtegmes, proverbes, sentences et dictz, tant des anciens que des modernes (Paris, D. Janot, 1540 ; [Lyon], [Denis de Harsy], [ca 1540]), traduit en latin par Philippe Bosquier sous le titre Plutarchus alter seu apophtegmata heroica (Cologne, 1631) [signalé par FFH].
  8. Giovanni Boccacio : voir Boccace.
  9. Giovanni della Casa (1503-1556), Il Galateo overo de’costumi (d’abord publié dans un recueil de vers et de prose à Venise, en 1558 ; la 1ère édition séparée est imprimée à Milan, en 1559). L’ouvrage italien est traduit en latin par Nathan Chytraeus (1543-1598) sous le titre : Io. Casae v.cl. Galateus seu de morum honestate et elegantia liber ex Italico Latinus interprete Nathane Chytraeo ; eiusdem Casae libellus de officiis inter potentiores et tenuiores amicos (Rostock, 1578), en castillan par Miguel de Cervantes Saavedra sous le titre : La Galatea (1585), en français par Jean du Peyrat sous le titre : Le Galatée ou la manière et façon comme le gentilhomme se doit gouverner en compagnie (Paris, J. Kerver, 1562), puis par François de Belleforest (1530-1583) sous le titre : Galatée, ou la manière de vivre dans le monde (Lyon, Jean II de Tournes, 1598). Parallèllement, Il Galateo fera l’objet de nombreuses éditions
    bilingues (italien et français), quadrilingues (italien, français,
    latin et espagnol), voire en cinq langues (italien, français, latin,
    espagnol et allemand). [signalé par Antoine Haaker].
  10. Girolamo Benzoni (1519-ca. 1570), Historia del mondo nuovo (Venise, 1565), traduite en latin par Urbain Chauveton sous le titre Novae orbis historiae (Genève, 1578), puis en français par le même traducteur sous le titre Histoire nouvelle du nouveau monde, contenant en somme ce que les hespagnols ont fait jusqu’à présent aux Indes occidentales, & le rude traitement qu’ils font à ces poures peuples là, ensemble, une petite histoire d’un massacre commis par les hespagnols sur quelques françois en la Floride, avec un indice des choses les plus remarquables / extraite de l’italien de M. Hierosme Benzoni (Genève, Eustace Vignon, 1579) [signalé par FFH].
  11. Girolamo Cattaneo (fl. 1540-1584), Dell’arte militare libri cinque, ne quali si tratta il modo di fortificare, offendere, et diffendere una fortezza ; et lordine come si debano faregli alloggiamenti campali, et formarle battaglie, etnellultimo lessamine de bombardieri et di far fuochi arteficiati (Brescia, Pietro Maria Marchetti, 1584) : Jean de Tournes (1539-1615) traduit et publie le premier livre de ce traité d’abord en français : Le Capitaine de Jérosme Cataneo, contenant la manière de fortifier places, assaillir et défendre... Le tout reveu, corrigé et augmenté en plusieurs lieux par l’auteur, et depuis mis en françois (Lyon, Jean de Tournes, 1574, in-4° ; 2e édition Lyon, J. Roussin, 1593, in-4°), puis en latin : Hier. Cataneus. De Arte bellica, sive de Designandis ac construendis arcibus et propugnaculis... [In linguam latinam transtulit J. Tornaesius] (Genève et Lyon, Jean de Tournes, 1600, in-4°) [signalé par FFH].
  12. Girolamo Ruscelli, alias Alessio Piemontese (vers 1500 ou 1518-vers 1566) : son traité italien De’ Secreti (Venise, Sigismondo Bordogna, 1555), qui traite des drogues, des cosmétiques, des savons, des confitures, des pigments etest traduit en latin par le médecin suisse Johann Jacob Wecker (1528-1586) sous le titre De secretis libri XVII (Bâle, Peter Perna, 1582, puis 1587, 1588, 1592). Une traduction en français est publiée à Lyon, chez Thibaut Payen, en 1588 [signalé par FFH].
  13. Gontier Col, Journal de l’ambassade des ducs de Berry, de Bourgogne et d’Orléans auprès de Benoît XIII en Avignon en 1395, emprunts traduits en latin par Michel Pintoin, alias le Religieux de Saint-Denis, dans sa Chronique (A. Vernet, p. 230-231).
  14. Guernes de Pont-Sainte-Maxence, Vie de saint Thomas Becket (rédigée entre 1172 et 1174). Ce poème fait l’objet d’une sorte adaptation en latin - considérée à tort comme une traduction latine - un peu plus tardive (1176-1177) par un anonyme - jadis identifié avec Roger de Pontigny. Voir The Lives of Thomas Becket, éd. Michael Staunton, Manchester, 2001, p. 32-36 [signalé par FD].
  15. Gui de Toulouse (frère dominicain), Règle des marchands rédigée vers 1315 en langue vernaculaire (sans doute l’occitan). L’original est perdu, on conserve une traduction latine (Regula mercatorum, 4 mss) et une traduction française tardive imprimée à Provins en 1496 (Th. Kaeppeli, Scriptores ordinis Praedicatorum Medii Aevi, n° 1405 ; P. Michaud-Quantin, Textes pénitentiels languedociens au XIIIe siècle, dans Cahiers de Fanjeaux, t. 6, 1971, p. 151-172 ; N. Bériou, Le vocabulaire de la vie économique dans les textes pastoraux des frères mendiants au XIIIe siècle, dans L’economia dei conventi dei frati minori e predicatori fino alla metà del trecento (Assisi, 9-11 ottobre 2003), Spolète, 2004, p. 175 [151-186]). Voir http://www.arlima.net/eh/gui_de_toulouse.html.
  16. Guiard de Laon (mort en 1248), sermons (un « Des XII preus que li sacremens fait » correspond à un « De XII fructibus venerabilis sacramenti ») (A. Vernet, p. 237).
  17. Guillaume de Digulleville (1295-après 1358), Pèlerinages en vers : une traduction latine perdue des trois Pèlerinages est mentionnée par Cornelius Bartholomaeus (vers 1596-1655), moine de l’Eeckhout, dans la biographie qu’il consacre à Lubert Hautschild (1347-1417), abbé de l’Eeckhout entre 1394 et 1417 : des « libri de peregrinatione vitae humanae, animae, et domini nostri Jesu Christi intitulati, isto aevo celebres, e gallico idiomate in latinam prosaice translati » auraient été traduits par l’abbé Hautschild avec l’aide de Guillaume Snellaert, un franciscain, résidant à Bruges et maître en théologie en 1421-1422 (voir Prophetia Eesck-Houtana, f. 12v-13r, citée par M. Smeyers, « Lubert Hautscilt, abt van de Brugse Eeckhoutabdij (1393-1417). Over handschriften, planeten en de toekomst van Vlaanderen », dans Academiae Analecta. Mededelingen van de Koninklijke Academie voor wetenschappen, letteren en schone kunsten van België. Klasse der schone kunsten, 55, 1995, nr. I, p. 63 [39-104]).[signalé par FD]. — Une autre traduction latine des trois Pèlerinages est conservée dans un recueil confectionné à la bibliothèque du couvent de Rouge-Cloître (près de Bruxelles) au début du XVIe siècle : elle occupe les f. 117r-270v du ms. Paris, Bibl. de l’Arsenal, 507. Voir Frédéric Duval, Du nouveau sur la tradition latine de Guillaume de Digulleville : le manuscrit-recueil Paris, Bibl. de l’Arsenal 507, dans Scriptorium, t. 64, 2010, p. 251-267.
  18. Guillaume de Digulleville, Pèlerinage de l’âme (avant 1358), mis en prose française par Jean Gallopes entre 1422 et 1427 pour le duc de Bedford, régent du royaume de France ; à la demande du même Bedford, Jean Gallopes traduit en latin en 1427 sa mise en prose ; cette traduction latine est conservée dans deux manuscrits : Lincoln, Cathedral Chapter Library, ms. 100 et Londres, Lambeth Palace Library, ms. 326. Voir Frédéric Duval, "La mise en prose du Pèlerinage de l’âme de Guillaume de Digulleville par Jean Galopes", dans Romania, t. 128, 2010, p. 394-427 et id., "La traduction latine du Pèlerinage de l’âme de Guillaume de Digulleville par Jean Galopes", dans Traduire de vernaculaire en latin au Moyen Âge et à la Renaissance. Méthodes et finalités, Paris, 2013, p. 183-220 (Études et rencontres de l’École des Chartes, 42).
  19. Guillaume Du Choul (vers 1496-1560), Discours de la religion des anciens Romains (Lyon, 1547, réédité en 1556), Discours sur la castramétation et discipline militaire des Romains (Lyon, 1555), Bains et antiques exercitations grecques et rommaines (Lyon, 1555), souvent réédités ensemble d’abord à Lyon, puis à l’étranger (notamment : Wesel, A. de Hoogenhuyse, 1672) : traduits en latin (Veterum Romanorum Religio, castrametatio, disciplina militaris et balneae, ex antiquis numismatibus et lapidibus demonstrata, auctore Guilielmo du Choul, e gallico in latinum translata), puis en italien par Gabriello Simeoni (1509-1576) sous le titre Discorso della religione antica de Romani, insieme un’altro discorso della castrametatione & disciplina militare, bagni & essercitii antichi di detti Romani, tradotto in toscano (Padoue, Marc Antonio Olmo, 1559 ; puis Lyon, Guillaume Rouillé, 1571), en castillan par Balthazar Pérez del Castillo sous le titre Los discursos de la religion, castramentacion, assiento del campo, banos y exercicios de los antiguos romanos y griegos del illustre Guillermo de Choul (Lyon, Guillaume Rouillé, 1579), et enfin en néerlandais Verhandeling Van den Godtsdienst, Legerschikking, Krygstucht en Badstoven der Oude Romeinen (Amsterdam, Joannes & Gillis Janssonius van Waesberge, 1684) [renseignement donné par Jean-Marie Flamand].
  20. Guy du Faur de Pibrac (1529-1584) : Les Quatrains du seigneur de Pibrac (1ère éd., 1574) ont été traduits en latin à de nombreuses reprises : par Jacques Guijon (1542-1625) sous le titre : Vidi Fabricii Gnomica ex Gallicis tetrastichis Latina disticha per Iacobum Guiionium Heduum (Paris, Robert Coulombel, 1584 ; réimprimée parmi les oeuvres des frères Guijon : Iacobi, Ioannis, Andreae, et Hugonis fratrum Guiioniorum opera varia, Dijon, 1658, pp. 322–342), par Florent Chrétien (1541-1596) sous le titre : Viri clariss. et ampliss. Vidi Fabri Pibrachii in supremo senatu Parisiensi praesidis, sacri consistorii consiliarii, et Francisci Alenc. ducis cancellarii tetrasticha Graecis et Latinis versibus expressa authore Florente Christiano (Paris, 1584), par Guillaume Le Sueur (fl. 1561-1584) sous le titre : Les Quatrains et sonnetz du seigneur de Pybrac (… ) mis en vers latins par Guillaume le Sueur, advocat et lieutenant de la maistrise des eaux et forets au Conté de Boulenois (Paris, Robert Coulombel, 1584), par Augustin Prevost sous le titre : Vidi Fabri Pybracii praecepta moralia heroicis expressa ab Aug. Prevotio, regis et senatus secretario (Paris, Fédéric Morel, 1584 : Paris, BnF, Rés. P-Ye 2358), par Jean Richard (fl. 1550-1600) sous le titre  : Vidi Fabri, in primario Galliarum senatu praesidis tetrasticha Gallica distichis Latinis reddita a Io. Richardo Divionensi. Adiecta est eiusdem Richardi epistola versibus elegicacis scripta Petro Carpenterio (Paris, Adrien Perier, 1585), par Thomas Bicarton (vers 1553-après 1614) sous le titre : Nobilissimi viri, Vidi Fabri Pibrachii, consiliarii Regis 126 Tetrasticha et sex epigrammata Gallica Latinis versibus et commentariis expressa et illustrata auctore Thoma Bicartone Scoto, philosophae et Craecarum [sic !] litterarum apud Pictones professore ad illustrissimum et serenissimum Scotiae regem Iacobum sextum. Eiusdem Bicartonis epistolae annexum est epigramma haustum ex arcanis epistolae fontibus, nec non somnium eiusdem ; item duae contrariae advocationes, altera pro Iulio Caesare, altera pro Alexandro Magno. Accessit etiam vita Pibracii non ignoranda (Poitiers, F. Pagaeus, 1590 : Paris, Bibl. de l’Arsenal, 4° BL 2094), les distiques latins étant munis d’un commentaire également en latin, par Gilbert Banchereau dans Gilberti Bancherelli Pleiades (Poitiers, J. Blancet, 1596), par Siméon de Provanchères (vers 1552-1617) sous le titre : Les Quatrains du seigneur de Pibrac rendus latins par quatrains en vers élégiaques (… ) par Siméon de Provanchères (Paris, 1598), par Christophe Loysel (fl. 1580-1600) sous le titre : Paedologia continens Gallica domini Pybraci tetrasticha Latinis tetrastichis in favorem puerorum reddita per Christophorum Loisellum (Paris, Étienne Vallet, 1600), par Nicolas Viret sous le titre : Quatrains de Guy du Faur, sieur de Pybrac, conseiller du Roy en son privé Conseil, et President en sa Cour de Parlement à Paris. Vidi Fabri Pybracii etc. Gallica Tetrasticha cum Latina paraphrasi (…) ([Genève], 1615), par Martin Nesselius sous le titre : Nucleus doctrinae et prudentiae civilis sive regulae vitae, quas pulcherrimis sententiis et rotundissimis Gallicis tetrastichis complexus est, summus superioris seculi vir, Vidus Faber Pibracius, nunc Latinis, ac geminatis tetrastichis commodo studiosae iuventutis expressit M. Martinus Nesselius, scholae regiae Bremensis rector et alumnorum convictorii inspector (Brême, 1661), par Nicolas Harbet ( vers 1610-vers 1670) d’abord sous le titre : Pibracii Tetrasthica gallica latinis versibus fideliter et ad verbum expressa (Dijon, Pierre Palliot, 1651), puis : Pibracii
    tetrasticha Gallica Latine districata [sic]. Les quatrains françois du
    sieur de Pibrac, traduits en autant de distiques latins, dediez à
    Monsieur Marin. Par Nicolas Harbet, Conseiller Secretaire du Roy,
    Maison, Couronne de France, et de ses Finances, Advocat au Parlement de
    Bourgongne.
    (Paris, aux dépens de l’auteur, 1666), par Charles Fevret sous le titre : Pybracii Tetrasthica, a (...) Carolo Fevret (...) viro octogenario, latine reddita (Toulouse, J. Rellier, 1664) avec un commentaire intitulé : De officiis vitae humanae, sive in Pibraci Tetrasticha commentarius authore Carolo Fevreto, domino de S. Memy et Godan, in supremo Burgundiae senatu regis consiliario et notario, necnon trium provinciae ordinum oratori integerrimo (Lyon, I. Girin, 1667), par F. Le Gal sous le titre : Les quatrains du sieur de Pybrac contenans une excellente morale, traduits en vers latins iambiques, dediez à monseigneur le dauphin par M. F. Le Gal, ancien advocat au parlement de Bretagne (Paris, Charles de Sercy, 1668), par Thierry Graswinkel (1600/1601-1666) sous le titre : Moralium Carminum libellum vere aureum (La Haye, M. van Heyningen, 1670), par Pierre Dumay sous le titre : Ex Vidi Fabri Pibracii Gallicis tetrastichis Latina disticha (ms. Paris, . BnF, fr. 25461 : copie du début du XVIIIe siècle ayant appartenu à Jean-Bénigne Lucotte du Tilliot, puis au président Bouhier). [signalé par Antoine Haaker].
  21. Guy du Faur de Pibrac (1529-1584) compose en 1573 un poème sur les Plaisirs de la vie rustique, qu’il n’achève pas. Ce poème est traduit en latin par Sébastien Rouillard sous le titre : Sebastiani Rolliardi Melodunensis, in suprema curia Franciae causs. patroni Agrocharis e Gallico V.C. V. F. Pybracii poëmate, Latino carmine ad verbum expressa. Adiecta sunt et quaedam eiusdem Rolliardi Musurgia (Paris, Pierre Label, 1598). [signalé par Antoine Haaker].
  22. Hariulf de Saint-Riquier (vers 1060-1143), la Chronique traduite en français par Jean d’Ostone en 1437 et remise partiellement en latin par Jean de La Chapelle en 1492 (A. Vernet, p. 228).
  23. Hartmann, Gregorius : le poème composé vers 1190-1200, en adaptant une vie française anonyme de saint Grégoire, est d’abord traduit d’allemand en vers latins par Arnold von Lübeck sous le titre de Gesta Gregorii peccatoris : Arnold achève sa traduction à l’automne 1209 et la dédie à Wilhelm von Lüneburg (1184-1213). Voir Johannes Schilling, Gesta Gregorii peccatoris von Arnold von Lübeck, Untersuchen und Edition, Göttingen, Vanderhoeck & Ruprecht, 1986, « (Palaestra. Untersuchungen aus der deutschen und englischen Philologie und Literaturgeschichte », 280) disponible en ligne : http://nbn-resolving.de/urn:nbn:de:bvb:12-bsb00047043-6. Une autre traduction latine en hexamètres, intitulée Gregorius peccator, destinée aux classes en vue de la formation grammaticale et religieuse, et une version en prose latine De Gregorio apparaissent vers le début du XIVe siècle (voir Sylvia Kohushölter, Die lateinische und deutsche Rezeption von Hartmanns von Aue « Gregorius » im Mittelalter. Untersuchungen und Editionen, Tübinguen, M. Niemeyer, 2006, x-321 p., « Hermaea », n.s., 111). [signalé par JPR].
  24. Haython (mort en 1314), Flor des estoires de la Terre d’Orient, dictée en français en 1307 à Niccolò Falconi pour Clément V (ca 1307) ; Falconi la met aussitôt en latin : Liber historiarum partium Orientis sive Passagium Terrae Sanctae, éd. Hagenau, 1529 [Grant, p. 138] ; puis la retro-traduction française par Jean Le Long, faite sur le latin, sera intégrée dans le Livre des merveilles en 1402 (A. Vernet, p. 231 ; voir : Haython, La Flor des estoires de la Terre d’Orient, éd. Charles Kohler, dans Recueil des historiens des croisades. Documents arméniens, Paris, 1906, t. 2, p. 113-253).
  25. Henri III (1551-1589), roi de France (1574-1589) et de Pologne (1573-1575), Harangue aux États généraux de 1576 : la Harangue prononcée par le Roy en l’assemblée generale de ses Estatz en la ville de Bloys le Jeudy sixiesme jour de Decembre 1576 (Paris, Jean de Lastre, 1576, avec un privilège daté du 12 décembre 1576) est traduite en latin par Benoît de Flandrois (Oratio Henrici III Galliae ac Poloniae Regis, Paris, Féréric Morel, au début de 1577, avec une dédicace à l’archevêque d’Embrun datée du 15 décembre 1576), puis presque en même temps par Antoine Favre (Henrici III Galliae et Poloniae Regis invictissimi oratio, Paris, Denys Du Pré, 1577, avec une dédicace à Charles d’Humières datée du 1er janvier 1577. La première traduction latine témoigne de "la volonté d’excuser par avance auprès des puissances européennes le roi pour la reprise des hostilités contre les protestants" et la seconde du "souci d’inciter ou de ramener à la fidélité à la cause royale la noblesse catholique tentée par la Ligue" : voir Claude La Charité, Les traductions latines de la harangue d’Henri III aux États généraux de 1576, dans le Français Préclassique, 14, 2012, p. 187-198. [signalé par FFH]
  26. Henri Suso, Hundert Betrachtungen und Begehrungen (vers 1320), version latine par Guillelmus Iordaens (avant 1372) (voir J. Van Aelst, Passie voor het lijden. De "Hundert Betrachtungen und Begehrungen" van Henricus Suso en de oudste drie bewerkingen uit de Nederlanden, Louvain, 2005, Miscellanea Neerlandica, 33) [signalé JPR].
  27. Hieronymus Bock, dit Hieronymus Tragus (1498-1554), Kraütterbuch weylandt des weitberhümmten undt hocherfharnen Herren Hieronymi Tragi, genant Bock (Strasbourg, 1539), traduit en latin par David Kyber (1525-1553) sous le titre De Stirpium, maxime earum, quae in Germania nostra nascuntur (Strasbourg, Wendelin Rihel, 1552) [signalé par FFH].
  28. Hugues de Baussay, lettre sur la bataille de Bénévent en 1266, version latine insérée par André le Hongrois (vers 1272) dans sa Descriptio victorie a Karolo Provincie comite reportate (A. Vernet, p. 231).

 

 


Liste de brèves


Docta interpretatio in latinum sermonem

Docta interpretatio in latinum sermonem "Traductions savantes vers le latin" : colloque organisé à l’ ENSSIB les 22 et 23 novembre 2013


Parution récente

Vient de paraître :
Traduire de vernaculaire en latin au Moyen Age et à la Renaissance. Méthodes et finalités. Études réunies par Françoise Fery-Hue, Paris, École des Chartes, 2013, 342 pages (Études et rencontres de l’École des chartes, 42). ISBN 978-2-35723-035-4 - Prix France : 32€


The Medieval Translator 2013

Consacré à la traduction au sens le plus large, le récent colloque du Medieval Translator à Louvain du 8 au 12 juillet 2013 :
The Medieval Translator 2013 / The Cardiff Conference on the Theory and Practice of Translation in the Middle Ages
"Translation and Authority - Authorities in Translation"
fournit de nouvelles contributions sur les traductions de vernaculaire en latin et sur l’apprentissage des langues vernaculaires à l’aide du latin


Une publication récente

Nikolaus Thurn, Neulatein und Volkssprachen. Beispiele für die Rezeption neusprachlicher Literatur durch die lateinische Dichtung Europas im 15.-16. Jh., München, Wilhelm Fink, 510 p. (Humanistische Bibliothek, Texte und Abhandlungen, 61).