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Corpus des auteurs connus : noms commençant par L ou M.

Un losange rouge signale les œuvres vernaculaires médiévales traduites au Moyen Âge ou à la Renaissance.

  1. Laurent d’Orléans, Somme le Roi (1280) : traduction partielle en latin et en anglais par un anonyme à des fins d’enseignement. Les deux traductions sont disposées comme des gloses interlinéaires dans l’unique manuscrit : Oxford, Magdalen College, 188, 2e quart XVe s., 9r-102v (Dean 1999 : §678r). Voir la thèse de Christel Nissille, « Grammaire floue » et enseignement du français en Angleterre : les leçons du manuscrit Oxford Magdalen 188, soutenue en mai 2009 sous la direction de MM. Jean-Paul Chauveau (ATILF/CNRS-Nancy Université) et Andres Kristol (Université de Neuchâtel), et ead., La traduction comme espace didactique interlinguistique latin/langues vulgaires dans l’enseignement des langues à la fin du Moyen Âge, dans Traduire de vernaculaire en latin au Moyen Âge et à la Renaissance. Méthodes et finalités, Paris, 2013, p. 249-278 (Études et rencontres de l’École des Chartes, 42).
  2. Laurent Joubert (1529-1583), Erreurs populaires au fait de la médecine et régime de santé (Bordeaux, impr. de S. Millanges, 1578) ; traduction latine du premier livre par Jean Bourgeois, Laurentii Jouberti, ... Prime partis de Vulgi erroribus medicine medicorumque dignitatem deformantibus librum primum latinitate donabat et scholiis illustrabat Joannes Bourgesius... (Anvers, ex officina M. Nutii, 1600) [signalé par FFH].
  3. Leandro Alberti  (1479-1553), Descrittione di tutta Italia nella quale si contiene il sito di essa, l’origine et la signoria delle città et de’ Castelli (Bologne, 1550, in-4°) traduite en latin par Wilhelm Hermann, dit Kyriander, sous le titre : Descriptio totius Italiæ, interprete Guilielmo Kyriandro (Cologne, Nicolas Grapheus, 1566, in-fol.). [signalé par FFH].
  4. Léon l’Africain (1496 ?-1548), Della descrittione dell’Africa (Venise, 1550), publié dans : Delle nauigationi et viaggi, vol. 1, compilés par Giovanni Battista Ramusio, est traduite en latin par Joannes Blommaert (1522-1585), dit Florianus : De totius Africae descriptione, libri IX,… recens in Latinam linguam conuersi Ioan. Floriano interprete (Anvers, Joannes Latius, 1556, in-8° ; puis Zurich, A. Gesner, 1559). [signalé par FFH].
  5. Léon l’Hébreu [Judah Abrabanel (vers 1460-vers 1530)], Dialoghi d’amore (parution posthume en 1535, à Rome, en italien). Le vénitien Giovanni Carlo Saraceni (1545-après 1604) en établit une traduction latine, qu’il munit de nombreux paratextes : Leonis Hebrei doctissimi, atque sapientissimi viri De Amore Dialogi Tres, nuper a Ioanne Carolo Saraceno purissima, candidissimaque Latinitate Donati. Necnon ab eodem et singulis Dialogis argumenta sua praemissa, et marginales Annotationes suis quibusque locis insertae, Alphabetico et locupletissimo Indice his tandem adiuncto, fuerunt (Venetiis, apud Francescum Senensem, 1564) et qu’il dédie à Charles Perrenot de Granvelle, abbé de Favernay. Voir Saverio Campanini, De Leone Ebreo à Leo Hebraeus. Un texte philosophique de la Renaissance et l’impact de sa traduction latine, dans Traduire de vernaculaire en latin au Moyen Âge et à la Renaissance. Méthodes et finalités, Paris, 2013, p. 221-248 (Études et rencontres de l’École des Chartes, 42).
  6. Lodovico Cornaro (Venise 1467- Padoue 1566), Discorsi della vita sobria (1558), traduit d’italien en latin par le jésuite flamand Léonard Leys (1554-1623), traduction latine que Leys place en appendice à son propre traité latin d’hygiène : Hygiasticon, seu Vera ratio valetudinis bonae et vitae, una cum sensuum, judicii et memoriae integritate ad extremam senectutem conservandae, auctore Leonardo Lessio,... Subjungitur tractatus Ludovici Cornari, Veneti, eodem pertinens, ex italico in latinum sermonem ab ipso Lessio translatus (J. Villery, 1646). [signalé par FFH].
  7. Lodovico de Verthema (vers 1465-1517) intitule le récit de son voyage effectué de 1503 à 1508 Itinerario de Ludouico de Varthema Bolognese (Rome, 1510 ; autres éditions : Rome, 1517 ; Venise, 1518, 1535, 1563, 1589 ; Milan, 1519, 1523, 1525). Archangelo Madrignano (évêque d’Avellino et Frigento, mort en 1529) traduit ce récit en latin sous le titre : Novum itinerarium Aethiopiae, Aegipti, vtriusque Arabiae, Persidis, Siriae, ac Indiae, intra et extra Gangem [Mediolani, Io. Iacomo e Frat. de Legnano, 1511]. [signalé par FFH]
  8. Louis IX, les Enseignements de saint Louis à son fils Philippe : le texte français autographe est perdu ; 2 formes subsistent : une version latine abrégée , insérée vers 1272-1275 par Geoffroi de Beaulieu dans sa Vie de saint Louis ; une rédaction française longue introduite par Guillaume de Saint-Pathus en 1302-1304 dans sa biographie du roi, et qui n’est qu’une rétroversion de la traduction latine jointe aux pièces réunies par les commissions d’enquête instruisant de 1272 à 1283 le procès de canonisation (clos en 1297) (A. Vernet, p. 229).
  9. Ludolf de Sudheim, De itinere Terre sancte : récit de pèlerinage écrit dans les années 1350. Il existe plusieurs versions latines et allemandes, dont les rapports ne sont pas clairement établis. La version latine principale (éd. F. Deycks) est peut-être une traduction (ou une rétro-traduction) d’une version originale en allemand (F. Deycks, De itinere Terre sancte, Stuttgart, 1851 ; G. Neumann, dans Archives de l’Orient latin, t. 2, 1884 ; I. v. Stapelmohr, Ludolfs von Sudheim Reise ins heilige Land, Lund, 1937).
  10. Ludovico Beccadelli (1501-1572) rédige en italien, vraisemblablement en septembre 1561, la première biographie de Reginald Pole (1500-1558), la Vita del Cardinal Polo. Cette biograpie est très rapidement traduite en latin par Andreas Dudith (1533-1589) sous le titre Vita Reginaldi Poli, Britanni S R E cardinalis et Cantuariensis archiepiscopi (Venise, ex officina Domini Guerrei et Joan. Baptistae, fratrum, 1563, in-4°, 48 ff.). Restée manuscrite, la biographie italienne Vita del Cardinal Polo est publiée dans Monumenti di varia letteratura, tratti dai manoscritti di Monsignor Ludovico Beccadelli, éd. Giambattista Morandi, Bologna, Nell’ Instituto delle scienze, 1797-1804, 3 vol. in-4° (dans le vol 1, part 2), [signalé par Jean-François Maillard].
  11. Luis de Ávila y Zúñiga  (vers 1504-1573) : Los Commentarios de Don Luis d’Avila de la Guerra del Emperador Carlos V contra los Protestantes de Alamanna (Anvers, Jan Steels, 1550) est traduit en latin, à la demande de l’auteur, par Gulielmus Malineus (Guillaume Van Male ; mort le 1er janvier 1560), de Bruges, sous le titre : Ludovici de Avila Commentariorum de bello germanico a Carolo V caesare gesto Libri II (Anvers, Jan Steels, 1550). Le traité espagnol est aussi traduit en français par Matthieu Vaulchier (Anvers, Torcy, 1550), puis par Guillaume Boilleau de Buillon (Paris, Sertenas, 1550), et en flamand par un anonyme (Anvers, Jan Steels, 1550). [signalé par FFH].
  12. Marco Polo, Devisement du monde (1298). 7 versions latines : * traduction (P) à partir du vénitien par le dominicain Francesco Pipino de Bologne, v. 1310-1320 (titre : De conditionibus et consuetudinibus orientalium regionum, 58 mss). * abrégé de cette traduction latine (3 manuscrits, XVe s.). * traduction (LB) à partir du vénitien (1e moitié du XIVe s., 2 mss). * traduction (LT) à partir du toscan, contaminée par P (seul manuscrit : Paris, BnF lat. 3195). * autre traduction à partir du toscan (LA) (9 manuscrits ; voir Christine Gadrat, Une traduction humaniste ? la version LA du récit de Marco Polo, dans Traduire de vernaculaire en latin au Moyen Âge et à la Renaissance. Méthodes et finalités, Paris, 2013, p. 131-147 [Études et rencontres de l’École des Chartes, 42]). * traduction (Z) à partir d’une version vénitienne disparue (2 mss ; Marco Polo, Milione. Redazione latina del manoscritto Z, éd. Alvaro Barbieri, Parme, 1998). *traduction résumée (L) de la même version vénitienne (6 mss). Voir Christine Gadrat-Ouerfelli, Lire Marco Polo au Moyen Age. Traduction, diffusion et réception du "Devisement du monde", Turnhout, 2015 (Terrarum Orbis, 12).
  13.  Marcus Gheeraerts voir : Eduard de Dene.
  14. Marguerite Porète : le Miroir des simples âmes (avant 1306) fait l’objet de plusieurs traductions latines. Une traduction latine anonyme (peut-être vers 1310) le Speculum simplicium animarum : voir Claire Le Brun-Gouanvic, « Le Mirouer des simples ames aneanties de Marguerite Porète (vers 1300) et le Speculum simplicium animarum (vers 1310) : procès d’inquisition et traduction », dans D’une écriture à l’autre. Les femmes et la traduction sous l’Ancien Régime, éd. Jean-Philippe Beaulieu, Ottawa, Presses de l’Université d’Ottawa (Regards sur la traduction), 2004, p. 81-99) ; Margaratae Porete, Speculum simplicium animarum, éd. Romana Guarnieri et Paul Verdeyen, Turnhout, 1986 (Corpus Christianorum Continuatio Medievalis, 69). Une autre traduction latine au titre assez semblable, le Speculum animarum simplicium, faite, d’après une version en moyen-anglais, the Mirror of Simple Souls, par Richard Methley (1451-1528) : voir Speculum animarum simplicium : A Glossed Latin Version of The Mirror of Simple Souls, éd. John Clark, Salzbourg (Analecta Cartusiana, 266), 2010, 2 vol.). Voir aussi Romana Guarnieri, Il movimento del libero spirito, il « Miroir des simples ames » di Margherita Porete, dans Archivio italiano per la storia della pietà, t. 4 (1965), p. 501-635 ; Laura Saetveit Miles, « The Translation of Religious Writing from the Vernacular into Latin in Late-Medieval England », dans Vincent Gillespie and Kantik Ghosh, eds., After Arundel : Religious Writing in Fifteenth Century England, Turnhout, 2011, p. 449-466.
  15. Marie de France, Fables : * Traduction latine partielle (18 fables) : Romulus Roberti. Petit recueil vraisemblablement issu du milieu des Dominicains parisiens de la fin du 13e ou du début du 14e s. Deux mss. : Paris, BnF, lat. 347C et lat. 347B (le second est la copie du premier). Éd. par L. Hervieux, Les fabulistes latins, Paris, 2e éd., t. 2, 1894. (voir Laurent Brun, Le "Romulus Roberti", traduction latine partielle de l’ "Ésope" de Marie de France, dans Traduire de vernaculaire en latin au Moyen Âge et à la Renaissance. Méthodes et finalités, Paris, 2013, p. 37-63 [Études et rencontres de l’École des Chartes, 42]). * Traduction latine partielle (env. 30 fables) : Promptuarium exemplorum. Recueil de la fin du 13e ou du début du 14e s. Certaines fables conservent parfois un vers de la morale copié tel quel à partir du recueil de Marie. Mss. : Paris, BnF, nal 1718 ; Reims, BM, 1275 ; Reims, BM, 1401 ; peut-être aussi un ms. à Berlin (cote à vérifier).
  16. Marsilio Ficino (1433-1499), Consiglio contra la pestilenza, traité écrit à l’occasion de l’épidémie de peste à Florence en 1478 et 1479, publié à Florence en 1481 ; ce traité est traduit en latin par le turinois Girolamo Ricci ou Riccio, sous le titre Epidemiarum antidotus (Marsilii Ficini florentini, medici atque philosophi clarissimi Epidemiarum Antidotus, ex idiomate thusco a Hieronymo Ricio latinitate donata, Augsbourg, 1518) (voir Marsilio Ficino, Opera omnia [Basileae, ex officina Henricpetrina, 1576], vol. I, 1, Riproduzione in fototipia a cura di M. Sancipriano, con presentazione di P. O. Kristeller, Turin, 1959, p. 576-606) [signalé par Jean-Marie Flamand et Jean-François Maillard].
  17. Martin du Bellay (1495-1559), auteur de : Les mémoires de messire Martin Du Bellay, seigneur de Langey. Contenans le discours de plusieurs choses advenues au Royaume de France, depuis l’an M.D.XIII. jusques au trespas du Roy François premier, auxquels l’Autheur a inséré trois livres, & quelques fragmens des Ogdoades de Messire Guillaume du Bellay, Seigneur de Langey, son frère (Paris, 1585). Ces mémoires sont traduits en latin par Hugues Sureau, dit du Rosier (1510-1575), sous le titre Mart. Bellaii Langaei, equitis torquati commentariorum de rebus Gallicis libri decem, quibus Francisci primi Galliae regis res gestas, varios casus et bella, quae illi cum potenstiss. principibus et populis intercesserunt, complexus est. Ex Gallico Latini facti ab Hugone Suraeo (Francfort, 1574). [signalé par Antoine Haaker].
  18. Martin Luther (1483-1529), traductions d’oeuvres polémiques : * De sacramento Eucharistae, Wittemberg, 1520 ; * Christum Jesum verum Judaeum esse, Wittemberg, 1524 ; * De missa privata et unctione sacra, Wittenberg, 1534 ; * Insignium sacrae scripturae sententiarum expositiones, trad. Caspar Busch, Nuremberg, 1548 ; * Contra papatum Romanum, Wittemberg, 1545 (Grant, p. 148).
  19. Martin Luther (1483-1529) : Der kleiner Katechismus, rédigé en 1529, fait l’objet de nombreuses traductions en latin : * par Job von Magdeburg (Hiobus Madeburgensis, 1518-1595) sous le titre Catechesis, seu capita doctrinae sacrae cum brevi explicatione D. Mart.Lutheri. Graece et Latine. Hiobo Madeburgensi interprete. (Nuremberg, 1560) ; * par Nicolas Selnecker (1530-1592) sous le titre Catechesis D. Martini Lutheri minor Graecolatina, et eiusdem repetitio additis definitionibus et quaesitionibus de praecipuis doctrinae Christianae capitibus (…) (Leipzig, 1575) ; * par Pantaleon Candidus (1540-1608) sous le titre Catechismus, hoc est Christianae doctrinae methodus (…) autore Lucae [sic !] Lossio Lunaeburgensi. Accessit ad postremam hanc editionem Cathechesis puerilis D. Martini Lutheri Elegiacis versibus eleganter iuxta et pie in studiosorum tyronum gratiam a Pantaleone Candido Austriaco iam recens conscripta. (Mulhouse, 1576) ; * par Louis Helmbold (1532-1598) sous le titre Parvus Catechismus D. Martini Lutheri, Elegiacis Versibus Redditus, Autore M.L. Helmboldo (Mulhouse, 1576) ; * par Johannes Suaromannus, sous le titre Catechesis minor D. Martini Lutheri quadrilinguis : M. Iohannis Claii Hertzbergensis opera quidem ante hac Rabinice conscripta, iam demum autem correctior et purior, ex ipsis sacris fontibus Ebraicis cum radicibus in margine edita, retentis probatis versionibus Germanica D. Mart. Lutheri, Latina Ioan. Suaromanni, Graeca Michaëlis Neandri (...) authore M. Conrado Neandro (Wittemberg, 1599) ; * par Christian Schwanberger (fl. 1608), sous le titre Parva catechesis Dn. D. Mart. Lutheri heroicis versibus donata a Christiano Schwanbergero Plavia-Varisco (Goslar, 1608) ; * par Paulo Poliogonio (fl. 1605-1630), sous le titre : Κατήχησις Μαρτίνους Λουθήρου τοῦ Θεάνδρου ἡ μικρὰ, μετὰ ψαλμῶν τινων Δαβίδου προφήτου καὶ βασιλέως Ἑλληνικορωμαϊκοῖς λόγοις ἐμμέτρως πεποιημένη. Catechismus Martini Lutheri Theandri parvus, cum aliquot psalmis Davidis Prophetae et Regis Graecis et Latinis versibus redditus a Paulo Poliogonio Riethnorthusano Turingo, in illustri Olisna pro tempore cantore (Öls, aujourd’hui Oleśnica, 1612) (voir Antti Lizelius, De poëtis catechismi D. Martini Lutheri interpretibus commentatio, cui accedunt D. M. Lutheri cantiones catecheticae e Germanico Latine conversae, Spire, 1761). [signalé par Antoine Haaker].
  20. Martin Luther (1483-1529) : le traité Von den letzten Worten Davids. D. Mart. Luther (Wittemberg, 1543) est traduit en latin par Gaspar Creuziger l’Ancien (1504-1548), sous le titre De novissimis verbis Davidis commentatio pia et sancta Martini Lutheri, theologiae doctoris Germanice explicata ab autore, et in Latinum sermonem conversa studio et diligentia Casparis Crucigeri D. Theologiae nunc primum seorsum edita (Leipzig, 1550). [signalé par Antoine Haacker].
  21. Martin Luther (1483-1529) : Das Magnificat verteütscht und ausgelegt (Augsbourg, Jörg Nadler, 1521 est traduit en latin par Johann Lonicer (1499-1569) : Super Magnificat commentarii nuper e vernacula in Latinum verso a Iohanne Lonicero (Strasbourg, Johannes Herwagen, 1515) [FFH]
  22. Maurice de Sully, évêque de Paris, 70 homélies prononcées entre 1168 et 1175 en français, traduction latine revue par l’auteur (A. Vernet, p. 236). L’antériorité de la version française par rapport à la version latine est aujourd’hui remise en question : il semble que les sermons de Maurice de Sully auraient plutôt fait l’objet d’une traduction du latin au vernaculaire (voir Beata Spieralska, Entre latin et français : deux versions des sermons de Maurice de Sully, dans Traduire de vernaculaire en latin au Moyen Âge et à la Renaissance. Méthodes et finalités, Paris, 2013, p. 21-36 [Études et rencontres de l’École des Chartes, 42]).
  23. fra Mauro, moine convers de San Michele de Murano, auteur d’une Mappemonde vers 1450, dont les légendes en vénitien ont été traduites par Pietro Dolfin (alors abbé de San Michele, puis prieur général des Camaldules) avant 1480 pour figurer sur une copie de la mappemonde destinée aux Medici (Angelo Cattano, Fra Mauro’s Mappa mundi and Fifteenth-century Venice, Turnhout, 2011).[signalé par CG].
  24. Mechtild von Magdeburg (1207 ?-1283), Das fließende Licht der Gottheit, est traduit en latin sous le titre Lux divinitatis avant 1296-1298 ; le texte latin donne naissance, à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle, à une retro-traduction en moyen-bas-allemand, intitulée Das Liecht der Gotheit. Le traité original a fait l’objet d’une édition critique : Hans Neumann (Hg.) : Mechthild von Magdeburg, Das fließende Licht der Gottheit (Zürich, Artemis-Verlag, Band I : Text, 1990 ; Band II : Untersuchungen, 1993). Une édition synoptique de la traduction latine et de la retro-traduction est en cours : Synoptische Ausgabe der lateinischen Übersetzung des „Fließenden Lichts der Gottheit“ und ihrer Rückübersetzung ins Alemannische, hgg. von Ullrich Bruchhold, Balázs J. Nemes und Elke Senne unter Leitung von Ernst Helllgardt (Berlin, de Gruyter, à paraître). [signalé par Peter Stotz].
  25. Michael Beuther, Reineke Fuchs ; Hartmann Schopper en fait une traduction latine pour l’empereur Maximilien II : Speculum Vitae Aulicae. De admirabili fallacia et astutia Vulpeculae Reinikes libri quatuor, Nunc primum ex idiomate germanico latinitate donati, Adiectis elegantissimis iconibus, veras omnium apologorum animaliumque species ad vivum adumbrantibus, auctore Hartmanno Schoppero (Frankfurt am Main, Nicolas Bassée, 1567 ; 2e éd. 1574 ; 3e éd. 1579) [signalé par FFH]
  26. Michel Menot, sermons, éd. Joseph Nève, Sermons choisis par Michel Menot (1508-1518), Paris, 1924 (Bibl. du quinzième siècle, 29) (A. Vernet, p. 226).
  27. Mikael Agricola (1510-1557) donne, au début de sa traduction des psaumes (1552) du finnois au latin, une liste des dieux païens finlandais ; Sigfrid Aron Forsius (1650-1624) est le premier à traduire en latin une partie de cette liste. Une édition moderne du texte et une présentation de la poésie en latin par des finlandais avant la fondation de l’Académie de Turku (1640) se trouve dans Tuomo Pekkanen, Suomen uuslatinalainen runous ennen Turun akatemian perustamista (La poésie néolatine de Finlande avant la fondation de l’Académie de Turku), dans Collegium scientiae Suomen oppihistorian kehityslinjoja keskiajalta Turun akatemian alkuaikoihin (Lignes de développement de l’histoire culturelle de la Finlande du Moyen Âge jusqu’à la fondation de l’Académie de Turku), Helsinki, 1983, p. 99-119, en particulier les pages 117-119 (Suomen Kirkkohistoriallinen Seura, 125) [signalé par Francesco Villani].

 

 


Liste de brèves


Docta interpretatio in latinum sermonem

Docta interpretatio in latinum sermonem "Traductions savantes vers le latin" : colloque organisé à l’ ENSSIB les 22 et 23 novembre 2013


Parution récente

Vient de paraître :
Traduire de vernaculaire en latin au Moyen Age et à la Renaissance. Méthodes et finalités. Études réunies par Françoise Fery-Hue, Paris, École des Chartes, 2013, 342 pages (Études et rencontres de l’École des chartes, 42). ISBN 978-2-35723-035-4 - Prix France : 32€


The Medieval Translator 2013

Consacré à la traduction au sens le plus large, le récent colloque du Medieval Translator à Louvain du 8 au 12 juillet 2013 :
The Medieval Translator 2013 / The Cardiff Conference on the Theory and Practice of Translation in the Middle Ages
"Translation and Authority - Authorities in Translation"
fournit de nouvelles contributions sur les traductions de vernaculaire en latin et sur l’apprentissage des langues vernaculaires à l’aide du latin


Une publication récente

Nikolaus Thurn, Neulatein und Volkssprachen. Beispiele für die Rezeption neusprachlicher Literatur durch die lateinische Dichtung Europas im 15.-16. Jh., München, Wilhelm Fink, 510 p. (Humanistische Bibliothek, Texte und Abhandlungen, 61).