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Corpus des auteurs connus : noms commençant par N ou O.

Un losange rouge signale les œuvres vernaculaires médiévales traduites au Moyen Âge ou à la Renaissance.

  1. Nicodemo Tranchedini, Vocabolario italiano-latino, edizione del primo lessico dal volgare, secolo XV, a cura di Federico Pelle, Firenze, 2001.
  2. Nicolas Bérauld (1473-1550) se serait amusé à traduire l’histoire de Valentin et Orson, peut-être d’après le remaniement en prose française (Lyon, Jacques Maillet, 1489). La seule trace actuellement connue de cette traduction en latin est l’allusion qu’y fait Bérauld lui-même dans son Dialogus quo rationes quaedam explicantur quibus dicendi ex tempore facultas parari potest... (Lyon, Sébastien Gryphe, 1534) f. B4 verso et B5 recto : "Valentini enim et Vrsini, quem Orsonem uulgo uocant, qui in sylua Aurelia educati dicebantur, Gallico sermone conscriptam historiam Latinam facere tentabam adhibitis tamen ornamentis et figuris quae ad rem per sese humilem ac exiguam decorandam pertinere uiderentur". [signalé par Antoine Haaker].
  3. Nicolás Monardes (150. ?-1588), Dos libros, el uno trata de todas las cosas que traen de nuestras Indias Occidentales que sirven al uso de medicina y como se ha de usar de la rays de mechoacon, purga excellentissima ; el otro libro trata de dos medicinas maravillosas que son contra todo veneno, la piedra bezaar y la yerva escuerçonera, con la cura de los venedados (Sévilla, S. Trugillo, 1565), traduit en latin par Charles de L’Écluse sous le titre De Simplicibus medicamentis ex occidentali India delatis, quorum in medicina usus est, auctore D. Nicolao Monardis,... interprete Carolo Clusio (Anvers, C. Plantin, 1574). Cette traduction latine sert de base à la traduction italienne de Garcia da Orta, Due libri dell’ historia de i semplici, aromati et altre cose che vengono portate dall’ Indie orientali pertinenti alla medicina, di Don Garzia dall’Horto, con alcune brevi annotationi di Carlo Clusio, et due altri libri parimente di quelle che si portano dall’ Indie occidentali di Nicolò Monardes (Venise, 1576), puis à la traduction française d’Antoine Colin, Histoire des drogues, espiceries et de certains médicamens simples qui naissent es Indes tant orientales qu’occidentales, divisée en deux parties : la première composée de trois livres, les deux premiers de M. Garcie Du Jardin, et le troisième de M. Christophle de La Coste ; la seconde composée de deux livres de M. Nicolas Monard, traitant de ce qui nous est apporté des Indes occidentales, autrement appelées les terres neuves, le tout fidèlement translaté en nostre vulgaire françois sur la traduction latine de Clusius, par Anthoine Colin (Lyon, Jean Pillehotte, 1602) [signalé par FFH].
  4. Nicole Bozon, Contes moralisés (entre 1320 et 1350), traduction latine composée après 1320 et conservée à l’état de fragments (A. Vernet, p. 237).
  5. Nicole Oresme (vers 1322-1382) pratique la double rédaction en français pour son Traité de la première invention des monnoies et en latin pour De origine, natura, jure et mutacionibus monetarum. ; il fait de même une double rédaction pour le Tractatus contra judiciarios astronomos (2 mss : Paris, BnF, lat. 10709, f. 52r-61r, copie de la fin du XVe ou du début du XVIe s. et qui procure le meilleur texte ; Paris, BnF, lat. 14580, f. 100v, copie de la fin du XIVe ou du début du XVe s.) et pour le Livre des divinations en 1356 (voir G. W. Coopland, Nicole Oresme and the astrologers. A study of his Livre des divinacions and the Tractatus contra judiciarios astronomos, Liverpool, 1952). À côté de cette double rédaction par l’auteur, le Livre des divinacions français est traduit en latin (en 1411) par un anonyme sous le titre Contra judiciarios astronomos. La langue de ce traducteur inconnu du Livre des divinations est jugée par Sylvie Lefèvre de faible qualité (mot à mot, gallicismes, décalques ; c’est une latinisation presque de surface qui dépare le contexte latin des deux manuscrits : * Oxford, Bodleian Libr., Canon. Misc., 248, f. 28a-33va, du premier tiers du 15e s., avec une formule finale : Explicit liber magistri Nicholai Oresme de divinacionibus translatus in latinum quia ipsum composuit in gallico ; * Bâle, Universitätsbibl., F. V. 6, f. 48-53v (ms de base de l’édition ; la traduction est datée in fine de 1411, mais une partie du volume a certainement été copiée pendant le concile de Constance [1414-1418], mais pas à Constance même). Voir Sylvie Lefèvre, Rhétorique et divination chez Nicole Oresme (c. 1322-1382). Étude et édition du Livre des divinacions, thèse de doctorat ès-lettres, Paris IV, 1992, 3 vol. Cette latinisation médiocre prouve l’importance et la réception du texte d’Oresme en contexte non-francophone. (A. Vernet, p. 227).
  6. Niccolò Machiavelli : * Historie fiorentine, Florence, 1537 > Historiae Florentiane libri octo, Strasbourg, 1610 ; le premier livre a été traduit à part par H. Turlerus, Francfort, 1564 (Grant, p. 120). * Discorsi, Rome, 1531 > De republica [...] libri tres, Leyden, 1649. * Il Principe, Florence, 1532 : De principe libellus, trad. S. Telius, Basel, 1560 ; autre trad. H. Conringius, Helmstadt, 1660 ; autre trad. C. Langenhert, 1699 (Grant, p. 120).

 

 


Liste de brèves


Docta interpretatio in latinum sermonem

Docta interpretatio in latinum sermonem "Traductions savantes vers le latin" : colloque organisé à l’ ENSSIB les 22 et 23 novembre 2013


Parution récente

Vient de paraître :
Traduire de vernaculaire en latin au Moyen Age et à la Renaissance. Méthodes et finalités. Études réunies par Françoise Fery-Hue, Paris, École des Chartes, 2013, 342 pages (Études et rencontres de l’École des chartes, 42). ISBN 978-2-35723-035-4 - Prix France : 32€


The Medieval Translator 2013

Consacré à la traduction au sens le plus large, le récent colloque du Medieval Translator à Louvain du 8 au 12 juillet 2013 :
The Medieval Translator 2013 / The Cardiff Conference on the Theory and Practice of Translation in the Middle Ages
"Translation and Authority - Authorities in Translation"
fournit de nouvelles contributions sur les traductions de vernaculaire en latin et sur l’apprentissage des langues vernaculaires à l’aide du latin


Une publication récente

Nikolaus Thurn, Neulatein und Volkssprachen. Beispiele für die Rezeption neusprachlicher Literatur durch die lateinische Dichtung Europas im 15.-16. Jh., München, Wilhelm Fink, 510 p. (Humanistische Bibliothek, Texte und Abhandlungen, 61).